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Ramper, puis marcher : la lenteur sacrée de la résilience

Dernière mise à jour : 2 sept.

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Il y a des femmes qui ont traversé l’enfer sans bruit. Des femmes qui ont rampé dans l’obscurité, sans savoir qu’un jour, elles pourraient se lever.


Ramper, c’est survivre. C’est avancer sans repères, sans lumière, sans voix. C’est se traîner avec ce qu’il reste de soi, quand tout a été volé, brisé, dissocié.


Et puis un jour, quelque chose change. Un souffle. Une mémoire. Une vérité. Et le corps commence à se redresser.


Pas d’un coup. Pas sans douleur. Mais il apprend. Il tremble. Il cherche l’équilibre. Il marche.


La résilience n’est pas une ligne droite. C’est une danse lente entre chute et élévation. C’est une patience sacrée. Celle qui accepte les retours en arrière, les nuits sans fin, les vagues de douleur. Celle qui honore chaque micro-pas comme une victoire.


Je veux dire à toutes les femmes qui rampent encore : Tu n’es pas en retard. Tu n’es pas moins forte. Tu es en chemin.


Et ce chemin est sacré.


Apprendre à marcher après avoir rampé toute une vie, c’est une renaissance. C’est une initiation. C’est une œuvre d’amour.


Ce mois de septembre, je t’invite à honorer ta lenteur. À célébrer ta patience. À reconnaître que chaque pas, même tremblant, est une preuve de ta puissance.


Tu n’as pas besoin d’aller vite. Tu as juste besoin de continuer.


Avec tendresse,


Joyce – Une femme debout

 
 
 

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