Relations et trauma : pourquoi c’est si compliqué d’aimer après un TSPT ?
- Naudin Joyce
- 19 sept.
- 2 min de lecture
Les relations amoureuses ou amicales devraient être un refuge. Pourtant, pour une femme qui vit avec un TSPT complexe, elles sont souvent teintées de peur, de méfiance ou de confusion. Pourquoi est-ce si difficile d’aimer et de se laisser aimer après un trauma ?
Cet article propose une explication claire et experte, tout en restant profondément bienveillant.

📖 Quand le trauma s’invite dans nos relations
Le TSPT complexe crée des schémas de survie : hypervigilance, évitement, peur de l’abandon. Ces mécanismes, qui ont sauvé la survivante, rendent parfois l’intimité compliquée.
Exemples fréquents :
🤍 Difficulté à faire confiance.
🤍 Attirance répétée pour des relations toxiques.
🤍 Auto-sabotage par peur d’être blessée.
🧬 L’impact neurologique et émotionnel
Les neurosciences montrent que :
L’amygdale est en alerte constante → l’autre peut être perçu comme une menace.
L’hippocampe a du mal à distinguer passé et présent → une dispute peut réactiver une ancienne terreur.
Le cortex préfrontal peine à apaiser → émotions intenses, réactions disproportionnées.
🔮 Autrement dit :
« C’est comme si ton cœur voulait créer une maison où le maître mot est la confiance, mais que ton cerveau gardait toutes les portes verrouillées, par peur d’un intrus. »
🌀 Pourquoi choisissons-nous inconsciemment des relations toxiques ?
C’est une question que beaucoup de survivantes se posent : « Pourquoi je retourne toujours vers les mêmes schémas ? »
La réponse se trouve dans le subconscient :
Le subconscient est programmé par nos premières expériences. Si l’enfance a été marquée par l’instabilité, la violence ou le manque d’amour, il intègre ce climat comme une “norme relationnelle”.
Ces modèles deviennent des empreintes émotionnelles. Ainsi, une relation toxique peut paraître familière… donc rassurante, même si elle fait souffrir.
À l’inverse, une relation saine et stable peut sembler étrangère, voire inconfortable, parce qu’elle ne correspond pas aux schémas connus.
💡 En psychologie, on appelle cela la répétition traumatique : le cerveau rejoue inconsciemment des scénarios douloureux, dans l’illusion de pouvoir enfin “réparer” le passé.
🌷 La honte et la culpabilité
Beaucoup de survivantes se jugent durement : « Pourquoi je choisis toujours les mauvaises personnes ? »Il est essentiel de comprendre que ce ne sont pas des choix conscients, mais des mécanismes de survie profondément inscrits dans le subconscient et le corps.
👉 La bonne nouvelle : ces schémas peuvent être déconstruits, grâce à la psychoéducation, la thérapie, et surtout, l’amour de soi.
🌸 L’espoir : reconstruire autrement
La plasticité cérébrale permet de réapprendre l’attachement sécure.
Les relations bienveillantes, la thérapie, et les rituels de douceur sont des médicaments invisibles.
Petit à petit, il devient possible de créer un lien où confiance et sécurité remplacent peur et doute.
💎 En conclusion
« Nos blessures ne nous condamnent pas à l’isolement. Elles peuvent devenir des ponts vers des relations plus vraies et plus profondes. »
Aimer après un trauma est un chemin complexe, mais jamais impossible. Comprendre ses mécanismes inconscients, c’est déjà commencer à se libérer.
🌸 Pour aller plus loin et apprendre à reconstruire des relations saines, découvre :👉 Révèle-toi : Le guide ultime pour s’aimer, se respecter et créer une vie alignée



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